"Le jour de Pâques, la veille du départ,
à la fin de la retraite, j'écrivis encore:
[...] O Dieu ! faites que je soi un missionnaire selon
votre coeur. Dès aujourd'hui, je puis me donner
le doux nom de missionnaire. Alléluia ! C'est bien
aujourd'hui la fête de notre Pâque, dies
transitus. Nous allons passer de l'Europe en Asie !
Dieu veuille que ce soit pour sa gloire ! Voici les résolutions
spéciales que j'ai prises à la fin de cette
retraite.
1.- Être missionnaire du fond du coeur
2.- Ne rien négliger pour faire avancer l'oeuvre
de Dieu.
3.- Saisir toutes les occasions de prêcher la sainte
parole.
4.- Enfin, et c'est là que j'implore surtout votre
bénédiction, ô mon Dieu, employer tous
mes moyens, toutes mes forces, toute mon étude, à
contribuer à la formation d'un clergé indigène"
(Marion Brésillac, le 27 mars 1842)
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